J’ai besoin d’un fil conducteur quand je me mets à dessiner. Une nécessité d’avoir une direction qui m’amène la plupart du temps à développer une série. J’aime raconter des histoires, et le dessin a toujours rempli ce besoin. De plus, le fait de dessiner demande un état particulier. Il est vecteur de réflexion, il me positionne en tant qu’outil pour aller puiser dans les plis de ma conscience, ou d’une conscience plus globale… Aller puiser dans la source.
Ces réflexions deviennent récurrentes dans ma façon de travailler depuis ces quatre dernières années, car je les ai mise en pratique. J’assimile l’acte de dessiner comme un état de « transe », aussi choquant que cela puisse paraître, mais c’est un fait. Je sors de moi, il se produit des fulgurances, des idées et des connexions qu’autrement je n’aurai pas trouvé.
Alors, à la faveur de l’automne, et de cette entrée dans la nuit de l’hiver, mon petit doigt m’a dit de mettre au premier plan cette intuition graphique. Pour avancer sur une histoire à tiroir qui m’appartient, mais qui pourrait appartenir à tout un chacun… Ces dessins sont composés de symboles, d’archétypes, d’animaux totems ou non, d’Hommes et de Femmes qui peuplent l’imaginaire et la réalité de chacun.
A chaque nouvelle feuille de papier, des signes ou synchronicités se mettent en place pour aborder une nouvelle facette de cet univers à multiple facette.
Cette série s’annonce comme un fleuve, voici donc le premier dessin de la série « Oracle », et je vous invite à regarder sur la page dessins et mixte sur papier régulièrement pour voir l’avancée des messages graphiques….
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